Les complications chirurgicales sont peu fréquentes.
Les pertes sanguines sont habituellement faibles. Cependant une transfusion ou une préparation sans transfusion (EPO, régime riche en fer) peut être nécessaire pour corriger une anémie.
Le risque principal est le défaut de cicatrisation de l’anastomose, ou fistule. Cette complication, potentiellement grave, peut nécessiter une ré-intervention. Les autres complications sont communes à la chirurgie en général.
Abcès de paroi survenant sur la cicatrice abdominale (sous la peau), infections pulmonaires, complications cardio-vasculaires, infections urinaires… En post-opératoire immédiat, les conséquences de la résection colique peuvent se traduire par une augmentation de la fréquence des selles et une accélération du transit. Ces effets sont souvent transitoires et facilement corrigés par un traitement médical bien conduit.
EN PRATIQUE
Avant l’intervention, une courte préparation du contenu colique peut être réalisée. Des antibiotiques sont administrés pendant l’opération pour réduire les risques infectieux. Des anticoagulants sont prescrits pour prévenir une phlébite. L’anesthésie générale peut être associée à une péridurale pour améliorer la prise en charge de la douleur. La douleur postopératoire est prise en charge par l’équipe d’anesthésie. La reprise de l’alimentation est précoce. L’hospitalisation dure ainsi de 5 à 10 jours, en moyenne. Le séjour en maison de repos peut être conseillé dans certains cas.
Docteur Grégoire Deroide
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